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Sebiwan dans les étoiles

Fan de cinéma, vous trouverez ici des news, des bandes annonces, des fiches de films mais également l'actu des séries TV.

Godzilla (2014)

Godzilla est un film de science-fiction américano-japonais réalisé par Gareth Edwards, sorti le 14 mai 2014.
Il s'agit d'un reboot de la série Godzilla, qui comprend vingt-huit films japonais réalisés entre 1954 et 2004.

Godzilla (2014)

Synopsis

Le physicien nucléaire Joseph Brody enquête sur de mystérieux phénomènes qui ont lieu au Japon, quinze ans après un incident qui a irradié la région de Tokyo et déchiré sa propre famille. Refusant de s’en tenir à la version officielle qui évoque un tremblement de terre, le scientifique revient sur les lieux du drame accompagné par son fils Ford, soldat dans la Navy. Ils découvrent que les incidents ne sont pas liés à une catastrophe naturelle, mais à des monstres réveillés par des essais nucléaires dans le Pacifique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ces créatures sont surveillées par une organisation nommée Monarch, mais elles menacent bientôt la sécurité de l'archipel d'Hawaï et la côte Ouest des États-Unis. Au même moment, la compagne de Ford, infirmière et jeune maman, gère les blessés dans un hôpital de San Francisco...

Godzilla (2014)
Godzilla (2014)
Godzilla (2014)
Godzilla (2014)
Godzilla (2014)
Godzilla (2014)

Mon avis

Tout d’abord, il faut bien préciser que le Godzilla version Gareth Edwards n’est absolument pas un remake, ni même une suite, du film de Roland Emmerich de 1998. Il s’agit bel et bien d’un reboot !
Ceci étant dit, il faut donc oublier la version de 1998…

Le brilliant réalisateur de Monsters nous offre ici un film catastrophe très sérieux. Il n’y a pas d’humour. Le scénario tient la route malgré le fait de créatures atomiques géantes et le vrai héros n’est pas celui que l’on croit ! Les effets spéciaux et visuels sont magnifiques avec des scènes de destructions très réalistes. L’ambiance visuelle et sonore nous plonge irrémédiablement dans cette angoissante, inquiétante et menaçante atmosphère où la présence de Godzilla et des autres créatures (oups, spoiler !!!), bien que développé tardivement dans le film…

Les acteurs sont très convaincants et, pour ma part, j’aurais bien aimé que le personnage interprété par Bryan Cranston soit beaucoup plus présent. Pour Aaron Taylor-Johnson, il faut absolument le sortir du contexte Kick-Ass (pour ceux qui connaissent) qui lui colle encore trop à la peau. Ce qui fait bizarre, pour un amateur de cinéma comme moi qui suit l’actu, c’est de voir Aaron Taylor-Johnson en couple à l’écran avec Elizabeth Olsen alors qu’on va les voir frère et sœur dans Avengers 2 Age of Ultron.

La fin du film est époustouflante, rapide mais remarquable. On aurait aimé voir Godzilla plus longtemps à l’écran ; dommage… La toute fin laisse présager une suite et c’est chose faite puisque la Warner vient de confirmer la mise en chantier de la suite. Vu les chiffres engrangés, 103 millions de dollars sur le week-end, il était quasiment certain qu’un sequel serait lancé.

Scénario / Histoire : 4/5
Image / Effets spéciaux : 5/5
Bande sonore : 4/5
Acteurs / Personnages : 4/5
NOTE GLOBALE : 17/20

Fiche technique

Titre original : Godzilla
Réalisation : Gareth Edwards
Scénario : Max Borenstein et Dave Callaham, d'après une histoire de David S. Goyer
Producteurs : Jon Jashni, Mary Parent, Brian Rogers et Thomas Tull
Production : Legendary Pictures et Warner Bros. Pictures
Direction artistique : Grant Van Der Slagt
Décors : Owen Paterson
Costumes : Sharen Davis
Photographie : Seamus McGarvey
Montage : Bob Ducsay
Musique : Alexandre Desplat
Budget : 215 000 000 de dollars
Format : couleur - 2.35 : 1 - Dolby Digital - 35 mm
Genre : science-fiction
Dates de sortie : France : 14 mai 2014 / États-Unis : 16 mai 2014

Distribution

Aaron Taylor-Johnson (V. F. : Jean-Christophe Dollé) : Ford Brody
Bryan Cranston (V. F. : Jean-Louis Faure) : Joseph Brody
Elizabeth Olsen (V. F. : Céline Mauge) : Elle Brody
Juliette Binoche (V. F. : elle-même) : Sandra Brody
Carson Bold : Sam Brody
Ken Watanabe (V. F. : François Dunoyer) : le Docteur Ichiro Serizawa
David Strathairn (V. F. : Hervé Bellon) : l'Amiral William Stenz
Sally Hawkins (V. F. : Danièle Douet) : Dr Wates
Richard T. Jones (V. F. : Daniel Lobé) : le Capitaine Russell Hampton
Victor Rasuk : le sergent Tre Morale
Patrick Sabongui : le lieutenant-commandeur Marcus Waltz
Al Sapienza : Huddleston
Brian Markinson : Whelan
Taylor Nichols (V. F. : Olivier Chauvel) : l'analyste militaire

Autour du film

Le générique d'introduction présente des similitudes avec celui du remake de 1998, comme des images d'archives des essais nucléaires dans le Pacifique.

Le personnage du docteur Serizawa, incarné par Ken Watanabe, est un clin d’œil à un personnage du film original de 1954 tenu par l'acteur Akihiko Hirata.

On peut apercevoir un poster de Kaiju Eiga typique des années 50 dans la scène qui introduit la famille Brody au Japon.

Selon le réalisateur Gareth Edwards, le nom de Brody est un clin d'oeil au personnage de Roy Scheider dans les Les Dents de la mer de Steven Spielberg.

Un caméo de Akira Takarada, acteur phare dans la saga originale Godzilla, a été coupé au montage. Gareth Edwards s'est excusé auprès de l'acteur octogénaire.

Le film s'achève sur Godzilla regagnant l’Océan après une bataille éprouvante, à la manière de la plupart des films de la saga.

Le graphic novel Godzilla Awakening fait office de préquelle au film. L'histoire, écrite par Max Borenstein, l'un des scénaristes, se concentre sur le père de Serizawa, alors qu'il se remémore ses jeunes années passées à prouver l'existence de Godzilla à la fin de la seconde Guerre mondiale. La couverture est de Arthur Adams, auteur des comics Godzilla dans les années 90.

Godzilla nous est montré couvert de cicatrices chéloïdes. Ce choix esthétique est tiré du Godzilla original (1954) qui avait été irrémédiablement marqué pour évoquer les marques similaires des survivants aux bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, renforçant par ailleurs l'idée selon laquelle le monstre fut créé à cause des armes nucléaires.

Godzilla se prononce en japonais Gojira (à prononcer Godjila). Son nom viendrait d'un mélange entre le gorille (golila en japonais) et la baleine (kujila) dont l'apparence du monstre tirerait son origine. L'hypothèse ne peut cependant être vérifiée car il n'existe aucun document des années 50 spécifique à la société Toho pour l'étayer. Sa première version cinématographique (Gojira) date de 1954 et est l'oeuvre d'Ishirô Honda pour la réalisation et de Tomoyuki Tanaka pour le design du monstre. Il apparaît alors comme un dinosaure, le Godzillasaurus, qui a muté et s'est réveillé après avoir été exposé aux radiations d'essais nucléaires. Il est par la suite le héros de 29 autres longs-métrages, en comptant celui de Gareth Edwards.

Pour le design des Mutoh, l'équipe technique et le réalisateur se sont inspirés d'Alien, le huitième passager et de Starship Troopers, alors qu'en ce qui concerne le son, Erik Aadahl est resté plus proche de la version d'origine en utilisant l'enregistrement initial du rugissement de Godzilla, en provenance direct de la Toho. Il y ajouta simplement un son plus organique, à l'aide d'outils numériques.

Contrairement au premier Godzilla de 1954 où un acteur se tenait dans un costume de caoutchouc et se déplaçait avec une démarche maladroite, s'appuyant fréquemment sur la queue du personnage, le Godzilla de Gareth Edwards est bien plus réaliste. Les recherches scientifiques ont montré, il y a de cela quelques années, que les dinosaures et autres grands sauriens se déplaçaient en balançant leur queue latéralement, en balancier, pour conserver un certain équilibre. La démarche de l'animal et ses mouvements en ont été radicalement changés : il détruit alors les villes simplement en avançant, sa queue renversant sans peine les immeubles bordant son chemin.

Le film met en scène un énorme gouffre situé sous le quartier chinois, à San Francisco, cible sur laquelle se parachute Ford. Cet immense gouffre, baptisé "l'antre du Dragon" par le réalisateur, fut entièrement construit en studio et tapissé d'épaves de voitures et de débris en tous genres. Après reconfiguration du plateau, le gouffre se métamorphosa en grotte, celle que découvrent Graham et Serizawa lorsque la mine philippine s'écroule.

Une portion de 120 mètres du Golden Gate Bridge (sur une longueur totale de 2700 mètres) fut reconstituée en studio pour les besoins du tournage, tout comme le coeur du réacteur de la centrale nucléaire. Cependant, la fabrique de papier Catalyst, près de Vancouver, servit à filmer les extérieurs de la centrale alors que la station d'épuration des eaux usées d'Annacis Island servit pour les intérieurs.

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