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21 Février 2011
Rien à déclarer est un film français réalisé par Dany Boon, sorti le 26 janvier 2011 en Belgique, ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais et le 2 février 2011 dans le reste la France.
Synopsis
1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la
disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le
co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.
Mon avis
Dany Boon nous offre encore une superbe comédie comme il sait les faire. Le scénario est original et les dialogues sont excellents, bourrés d'humour, simples et efficaces. Le casting nous offre une belle brochette de comédiens adéquats pour le style. Franchement, on ne s'ennui pas, certaines situations sont parfois cocasses et géniales. Ce qui est dommage, c'est que beaucoup de monde s'attend à un film à la Bienvenue chez les ch'tis… mais non ! Certes on retrouve le style Dany Boon, les dialogues et jeux de mots sont très originaux (contrairement à bienvenue chez les ch'tis où certains dialogues étaient pris du dernier spectacles de Dany), les angles de vues et la façon de filmer est complètement différente. Benoît Poelvoorde fournit une grande prouesse d'acteur et son personnage est tout-à-fait dans son registre. Même les personnages secondaires sont hilarants. Bref un film plein de légèreté et d'humour. Encore une belle production de notre Dany préféré !
Scénario / Histoire : |
4.5/5 |
Image / Effets spéciaux : |
4.5/5 |
Bande sonore : |
4.5/5 |
Acteurs / Personnages : |
4.5/5 |
NOTE GLOBALE : |
18/20 |
Fiche technique
Réalisation : |
Dany Boon |
Scénario : |
Dany Boon |
Producteur : |
Jérôme Seydoux et Éric Hubert |
Production : |
Pathé et Les Productions du Chicon |
Photographie : |
David Koskas |
Musique : |
Philippe Rombi |
Montage : |
Luc Barnier |
Décors : |
Alain Veissier |
Costumes : |
Jean-Daniel Vuillermoz |
Genre : |
Comédie |
Durée : |
1h48 |
Date de sortie : |
Nord-Pas-de-Calais, Belgique : 26 janvier 2011 France entière : 2 février 2011 |
Distribution
Benoît Poelvoorde : |
Ruben Vandevoorde |
Dany Boon : |
Mathias Ducatel |
Karin Viard : |
Irène Janus |
François Damiens : |
Jacques Janus |
Julie Bernard : |
Louise Vandevoorde |
Bouli Lanners : |
Bruno Vanuxem |
Laurent Gamelon : |
Duval |
Bruno Lochet : |
Tiburce |
Éric Godon : |
Willems |
Philippe Magnan : |
Mercier |
Jean-Paul Dermont : |
le père Vandevoorde |
Guy Lecluyse : |
Grégory Brioul |
Zinedine Soualem : |
Lucas |
Nadège Beausson-Diagne : |
Nadia |
David Coudyser : |
le conducteur de campagne |
Jérôme Commandeur : |
le conducteur français |
Olivier Gourmet : |
le prêtre de Chimay |
Chritel Pedrinelli : |
Olivia Vandevoorde |
Joachim Ledeganck : |
Léopold Vandevoorde |
Laurent Capelluto : |
« la Balle », recruté par Tiburce |
Bruno Moynot : |
l'agent immobilier |
Jean-Luc Couchard : |
le frère Vanuxem |
Autour du film
Le tournage a eu lieu au poste frontière franco-belge de Macquenoise et de Hirson, rebaptisé Courquain, dans l'entité de Momignies et dans les villes de Onhaye, Dinant, Chimay et Bruxelles. Quelques scènes ont été tournées dans le bâtiment de l'herbarium du Jardin botanique national de Belgique à Meise, notamment dans la cage d'escalier.
Troisième collaboration entre Dany Boon et Zinedine Soualem, après La Maison du bonheur et Bienvenue chez les Ch'tis et avec Philippe Rombi, qui a signé la musique de tous ses films.
Pour la première fois dans le cinéma, le film a bénéficié d'une conférence de presse quelques jours avant le début du tournage, due à la grosse attente du public.
Le film a bénéficié d'un budget de 20 millions d'euros, soit deux fois plus que pour Bienvenue chez les Ch'tis.
Kad Merad a longtemps été pressenti pour faire une apparition dans le film, ce qui sera sans suite.
Dans le film, Dany Boon s'appelle « Mathias Ducatel », qui est le nom de famille de sa mère.
Rien à déclarer marque la première apparition cinématographique de l'actrice belge Julie Bernard.
Avant de commencer le tournage de son film, Dany Boon a rencontré plusieurs anciens douaniers qui étaient encore en exercice en 1993, date de la disparition des postes. L'un d'eux a même confié au réalisateur une vidéo du dernier jour des frontières, qu'il avait filmé au caméscope. Dany Boon s'est également plongé dans les archives de l'époque pour préparer son film.
Dany Boon et Benoît Poelvoorde, qui ne s'étaient jamais vraiment rencontrés avant le tournage de Rien à déclarer, se sont découverts de nombreux points communs. En effet, les deux acteurs ont fait la même école, Saint-Luc, dans deux villes différentes. Ils ont également les mêmes gouts en matière de musique et leurs parents ont eu des parcours similaires (leurs pères étaient routiers et leurs mères commerçantes).
Benoît Poelvoorde a accepté d'assister à la projection de Rien à déclarer. Rien d'anormal à première vue, sauf quand on sait que l'acteur, qui n'aime pas se voir à l'écran, ne va plus voir ses films depuis 6 ans. Il s'agit donc d'une vraie faveur que Poelvoorde a faite à Dany Boon. "Une fois que j’étais dedans, je suis resté, mais je vivais une double angoisse. La première : me revoir à l’écran après tant d’années. La deuxième, liée au film lui-même. Mais Dany a réussi ce qu’il voulait : cet équilibre entre humour et tendresse," raconte l'acteur.
Rien à déclarer marque la 8ème collaboration entre Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners. Ce dernier, qui joue le rôle du collègue de Ruben, a lui-même fourni les costumes d'époque. Et pour cause, le père de l'acteur a réellement été douanier et confiait occasionnellement (pendant ses siestes) à son fils la garde de la guérite.
Dany Boon avait initialement pensé confier le rôle du restaurateur à Bouli Lanners, et celui du douanier Bruno Vanuxem à François Damiens. Au fur et à mesure de l'évolution du scénario, le réalisateur a finalement décidé de faire l'inverse.
Tourner des scènes d'action était une expérience nouvelle pour Dany Boon. Prenant tout son temps pour la scène de la course-poursuite, il s'est notamment équipé d'une technologie russe, l’Ultimate Arm (un bras robotisé fixé sur le toit des véhicules et permettant de filmer rapidement sous tous les angles). En tant qu'acteur, Dany Boon a pris beaucoup de plaisir à tourner ces scènes. Benoît Poelvoorde, quant à lui, n'en menait pas large. "(...) j’ai adoré faire l’andouille et rouler comme un dingue au volant d’une 4L. Et j’étais mort de rire rien qu’en regardant Benoît paniquer à mes côtés," raconte le réalisateur.