5 Septembre 2011
Beur sur la ville est un film français de Djamel Bensalah qui sortira le 12 octobre 2011.
Synopsis
Jusque-là, Khalid Belkacem avait tout raté : son BEPC, son code de la route, son BAFA, et même son BCG. Il ne s'attendait pas à devenir le premier « discriminé positif » de la police. Mais comme dit sa mère : "C'est ça, la France ! Elle donne sa chance à tout le monde !"
Mon avis
Un film vu en avant-première le vendredi 2 septembre à 20h30 au cinéma UGC de Strasbourg avec la présence en
fin de séance du réalisateur Djamel Bensalah et des acteurs Booder, Steve Tran et Sid Ahmed Agoumi.
Une très bonne comédie policière ! Et oui, il y a de l'humour mais aussi une histoire ! On rigole beaucoup dans ce film. Djamel Bensalah nous offre encore une fois une belle comédie touchante et
vraiment drôle (enfin une bonne comédie bien de chez nous !). Je ne vais pas dévoiler l'intrigue car elle est vraiment bien menée et pensée ! Il y a de très bons gags et dialogues. Un très bon
film comique à voir… je vous le conseille !
Et un grand merci aux acteurs et au réalisateur pour leur bonne humeur et l'ambiance qu'ils ont mis dans la salle en fin de film… Disponibles et vraiment sympathiques !
Scénario / Histoire : |
4/5 |
Image / Effets spéciaux : |
4/5 |
Bande sonore : |
4/5 |
Acteurs / Personnages : |
4/5 |
NOTE GLOBALE : |
16/20 |
Fiche technique
Réalisateur : |
Djamel Bensalah |
Scénario : |
Gilles Laurent |
Producteur : |
Djamel Bensalah |
Production : |
Miroir Magique |
Photographie : |
Pascal Gennesseaux |
Musique : |
Rachid Taha |
Monteur : |
Jean-François Elie |
Décors : |
Bertrand Seitz |
Costumes : |
Cyril Fontaine |
Genre : |
Comédie, policier |
Durée : |
1h39 |
Date de sortie : |
12 octobre 2011 |
Distribution
Booder : |
Khalid Belkacem |
Sandrine Kiberlain : |
Diane |
Steve Tran : |
Henri Tong |
Issa Doumbia : |
Mamadou Seydou Koulibali |
Josiane Balasko : |
Mamie Nova |
Gérard Jugnot : |
Brigadier Gassier |
Sid Ahmed Agoumi : |
Le vieux Chibani |
Jean-Claude Van Damme : |
Merot |
Véronica Novak : |
La gardienne |
Gérard Jugnot : |
Brigadier Gassier |
Julie de Bona : |
Alice |
Khalid Maadour : |
José |
Sacha Bourdo : |
Trouduk |
Roland Giraud : |
Préfet Flaubert |
François-Xavier Demaison : |
Picolini |
Autour du film
Issa Doumbia n'était pas le premier choix de Djamel Bensalah pour interpréter le très sensible Koulibaly. En effet, le réalisateur avait pensé à Omar Sy, spécialisé dans la comédie et plus connu du grand public. C'est Sy lui-même qui a soumis le nom de son remplaçant au cinéaste.
Le problème lorsque l'on dirige des habitués de la scène tels que Booder, Steve Tran et Issa Doumbia, c'est qu'ils ont tendance à improviser. Si le réalisateur n'était pas contre l'addition de quelques répliques, à condition qu'elles ne dénaturaient pas le script d'origine, il lui fallut parfois couper ses acteurs dans leur élan, tant ces derniers avaient tendance à rallonger les scènes ! En revanche, le scénariste n'hésitait pas à recommencer une même scène des dizaines de fois, afin d'avoir "profité un maximum de [ses acteurs]" avant d'aborder la phase de montage.
Le choix de ne pas tourner en studio résulte moins d'une stratégie économique que d'une honnêteté intellectuelle. En effet, le réalisateur dit avoir souhaité tourner en banlieue (notamment à Saint-Denis, la ville de son enfance) "pour ne pas exclure du projet ces populations dont [il] parle". Certains habitants se sont même vus confier des postes de figuration, de stagiaires ou de techniciens.
Interrogé sur ce qui a motivé l'écriture de Beur sur la ville, le réalisateur explique : "Aujourd’hui, la banlieue fait peur, les Arabes font peur. Mon souhait était de compiler toutes ces peurs jusqu'à créer des situations burlesques. Il n'y a que le rire pour désamorcer le sentiment de crainte." Il reconnaît cependant que la notion de peur n'est arrivée que dans un second temps, l'idée originale étant de monter une comédie sur le thème de la discrimination positive et l'égalité des chances.
Les chansons présentes dans le film furent soigneusement choisies et participent à la déconstruction d'un certain nombre de clichés. Ainsi, le réalisateur s'est amusé à prendre le contre-pied de l'image "banlieue-casquette-rap", à laquelle il a préféré des artistes intemporels tels que Maxime Le Forestier ou France Gall. A travers la personnage de Khalid, par exemple, il souhaitait montrer qu'un look vestimentaire n'induit pas forcément un penchant pour un certain style de musique : "ce n'est pas parce qu'on porte un jogging et une casquette qu'on écoute exclusivement du rap !"