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Sebiwan dans les étoiles

Fan de cinéma, vous trouverez ici des news, des bandes annonces, des fiches de films mais également l'actu des séries TV.

La Belle et la Bête

La Belle et la Bête est un film fantastique français écrit et réalisé par Christophe Gans, sorti le 12 février 2014.

Il s'agit d'une adaptation du conte La Belle et la Bête de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, publié en 1740.

La Belle et la Bête

Synopsis

France, 1810. Un riche marchand (André Dussollier) se retrouve ruiné après la perte de son commerce suite au naufrage de ses navires. Il s’exile à la campagne avec ses six enfants, dont la plus jeune, Belle (Léa Seydoux), douce et généreuse. Perdu dans une tempête de neige lors d'un éprouvant voyage, le marchand se réfugie dans un château fantastique. En voulant cueillir une rose pour Belle, il est condamné à mort par le maître des lieux, la Bête (Vincent Cassel).

Se sentant responsable du sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Mais contre toute attente, la Bête mélancolique laisse vivre la jeune femme et lui permet de s'installer à son aise dans son château. Ils se retrouvent chaque soir, à l’heure du dîner, et apprennent à se découvrir. Belle repousse les avances de son hôte et tente de percer les mystères de son domaine féérique. Elle découvre l'histoire tragique d'un Prince arrogant et ombrageux, transformé en monstre pour un horrible crime. Alors que le château est convoité par Perducas (Eduardo Noriega), mauvaise fréquentation de l'un de ses frères, Belle va ouvrir son cœur et tenter de sauver la Bête de sa malédiction...

La Belle et la Bête
La Belle et la Bête
La Belle et la Bête
La Belle et la Bête
La Belle et la Bête
La Belle et la Bête
La Belle et la Bête

Mon avis

Je suis allé voir La Belle et La Bête par curiosité car la bande annonce était plutôt « accrocheuse ». Et bien, quelle fût ma surprise !!! Un superbe film qui n’a absolument rien à envier aux superproductions américaines.
Les effets spéciaux sont tout bonnement époustouflants, les décors sont dignes d’un conte de fée et les costumes sont magnifiques.
Christophe Gans nous offre une petite merveille du cinéma français avec un très bon casting et une histoire qui nous plonge dans cet univers merveilleux et romantique du conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve.
On reconnait bien les influences de Miyazaki dans ce film. On dirait un dessin animé tellement c’est fluide et narré d’une certaine façon qu’on a envie d’en savoir plus à chaque scène.
Bref, un film intelligent et magnifique qui prouve que le cinéma français a encore de belles heures devant elle.

Scénario / Histoire : 4/5
Image / Effets spéciaux : 5/5
Bande sonore : 4/5
Acteurs / Personnages : 4/5
NOTE GLOBALE : 17/20

Fiche technique

Titre original : La Belle et la Bête
Réalisation : Christophe Gans
Scénario : Christophe Gans et Sandra Vo Anh
Producteurs : Richard Grandpierre et Jerome Seydoux
Production : Eskwad ; Pathé Films et studios de Babelsberg
Direction artistique : Thierry Flamand
Décors : Étienne Rohde
Costumes : Pierre-Yves Gayraud
Photographie : Christophe Beaucarne
Son : Roland Winke, Nicolas Becker, Ken Yasumoto et Cyril Holtz
Montage : Sébastien Prangère
Musique : Pierre Adenot
Budget : 33 000 000 d'euros
Pays d’origine : France
Genre : fantastique
Durée : 112 minutes
Date de sortie : France : 12 février 2014

Distribution

Vincent Cassel : la Bête / le Prince
Léa Seydoux : Belle
André Dussollier : le père
Eduardo Noriega : Perducas
Myriam Charleins: Astrid
Sara Giraudeau : Clotilde
Audrey Lamy : Anne
Jonathan Demurger : Jean-Baptiste
Nicolas Gob : Maxime
Louka Meliava : Tristan
Yvonne Catterfeld : la princesse

Autour du film

Christophe Gans dirige à nouveau Vincent Cassel, onze ans après Le Pacte des loups. Le comédien interprète le rôle du Prince transformé en Bête. « A partir du moment où je voulais un casting français, qui d'autre pouvait jouer la Bête à part Vincent Cassel ? Un prince de la Renaissance, arrogant, à la fois romanesque, cyclothymique, un peu Barbe bleue sur les bords, qui va commettre un crime irréparable et tomber amoureux d'une jeune fille ? (...) » déclare le réalisateur. « Dans mon film, l’histoire du Prince transformé en bête occupe une bonne part du métrage. J’ai également recentré l’histoire sur Belle, ce personnage qui quitte son statut de petite fille amoureuse de son papa pour celui d’une femme capable d’aimer un homme, quelle que soit son apparence ».

La Bête prend vie grâce à la technologie de la Performance capture, évitant ainsi les longues heures de maquillages : « Dans le costume que nous avons créé pour Vincent, on retrouve un condensé de tout ce que j’aime dans le fantastique classique : le Fantôme de l’Opéra, le comte Dracula, le héros défiguré de Phantom of the Paradise… Les monstres de cinéma doivent être de belles créatures ». L'acteur décrit le tournage du film comme étant « une expérience exceptionnelle. Je n'avais encore jamais travaillé avec un corps de bête où je suis censé faire 400 kilos. Apprendre à donner vie à ce personnage, c'était très intéressant […] ».

Le tournage du film débute le 5 novembre 2012 dans les Studios de Babelsberg à Potsdam (dans la banlieue de Berlin). « L’avantage de ce studio à Babelsberg, c’est que la salle de montage se trouve à vingt mètres du lieu de tournage. À la pause déjeuner et le soir, je visionnais les assemblages des scènes de la veille. S’il manquait un plan, on pouvait réagir aussitôt. C’est un luxe insensé qui nous a permis de finir en cinquante-sept jours ».

Le générique de fin, Sauras-tu m'aimer ?, est chanté par Yoann Fréget, gagnant de la Saison 2 de The Voice.

La Belle et La Bête de Christophe Gans est jusqu'à présent la neuvième adaptation du conte au cinéma. Une dixième adaptation est prévue, elle sera réalisée par Guillermo del Toro et son casting comprendra notamment Emma Watson.

Le plateau de tournage se situant très près de la salle de montage, le film a été monté quasiment en même temps que le tournage. De plus, un travail de dessins 2D a été réalisé pour éviter aux acteurs de tourner sur fonds verts et ainsi avoir une idée précise du rendu des plans et des effets spéciaux qu'il allait falloir insérer. Ce système a permis à la production non seulement un gain de temps mais aussi un gain d'argent puisqu'un effet numérique est facturé au photogramme près. Il ne faut donc pas dépasser le nombre de plans établis dans le story-board. Enfin, cela a permis une meilleure cohésion artistique entre Christophe Gans et les membres réalisant les effets spéciaux, ceux-si sachant tout de suite où le réalisateur voulait en venir.

Vincent Cassel a débuté sa carrière en tant que mime. Cela lui a été utile pour son rôle de la Bête car celle-ci doit compenser son physique par ses manières et le contrôle de ses gestes, ce qui permet ensuite à Belle d'en tomber amoureuse. La Bête au final doit être très élégante et le mime permet ce contrôle.

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